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PETITS EFFECTIFS

De la maternelle au CM2

Des petits effectifs

 

La répartition par petits effectifs présente incontestablement l’avantage d’une prise en charge réelle de chaque élève, prenant en considération les dons qu’il peut avoir reçus, les capacités qu’il développe naturellement, les différences qu’il manifeste.

Les enfants des classes moins nombreuses évoluent dans un environnement plus serein et assimilent donc plus rapidement. Ceci résulte également du fait qu’ils sont beaucoup plus impliqués dans leur travail et font donc preuve de plus d’esprit d’initiative.

L’interaction entre élèves est beaucoup plus exercée, il en va de même pour la relation entre enseignants-élèves.

Les enseignants, dont l’implication devient naturellement plus exigeante, se retrouvent remotivés de façon conséquente, en ayant la possibilité de suivre chaque élève de façon plus personnalisée, de le soutenir et de l’inciter par des projets individuels d’objectifs à atteindre et d’étapes à franchir, qu’il s’agisse du développement de sa personne ou de ses apprentissages de base.

L’élève est reconnu non seulement comme acteur, mais comme auteur de son évolution. Il visualise sa propre progression et mesure avec ses enseignants ses acquis et ses éventuels manques.

Cette organisation pédagogique active, stimule curiosité et envie de progresser, respecte le rythme de chacun, est de nature à former l’enfant à un comportement responsable lui permettant de choisir les défis à venir, tout en en reconnaissant les contraintes, et lui offre un épanouissement constant, serein et harmonieux. 

« Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner. » A de St Exupéry

L'anglais dès la maternelle

Le programme d’enseignement de l’anglais s’appuiera naturellement sur celui de l’Education Nationale tout en se donnant les moyens matériels de le mettre en oeuvre et en y intégrant les valeurs de l’Ecole du Petit Prince.

Il s’inspirera du Cadre Européen Commun de Référence en Langues (CECRL), qui fixe le niveau A1 à atteindre en fin de CM2 : l’initiation et la découverte s’inscriront majoritairement dans cet objectif.

Les domaines abordés porteront sur l’enfant : son identité, sa famille, son environnement proche (couleurs, dénombrement…), les activités de loisirs et centres d’intérêt propres à son âge (les repas, les objets familiers, le coucher…), le temps, l’espace, les saisons, les fêtes calendaires et traditions culturelles.

Cet enseignement débutera dès la Petite Section de maternelle. L’objectif principal de cette initiation précoce sera de cultiver les capacités langagières de reconnaissance et de reproduction orales encore très développées en bas âge pour permettre aux élèves d’acquérir des réflexes langagiers exprimés dans une langue aussi authentique que possible (phonèmes, accentuation et intonation).

L’aspect culturel de la langue sera au cœur des supports et thèmes abordés, le plus souvent sous forme de tâches, afin de ne jamais oublier que communiquer, c’est prendre en compte la dimension culturelle de l’autre pour accomplir une activité de la vie courante, et non pour réciter sans but communicationnel. Les situations de communication seront ainsi progressivement rendues davantage authentiques.

Il ne s’agira enfin nullement de rendre les enfants bilingues lors de leur scolarité, mais de leur permettre d’acquérir une aisance orale et des bases sous forme de réflexes langagiers, qu’ils pourront conserver et développer au collège et par la suite.

Notation et évaluation

 

À l'Ecole du Petit Prince, les élèves sont évalués et notés.

Chaque enfant est unique, précieux et appelé à grandir, à s'épanouir, à acquérir connaissance et savoir, en lien et en relation avec l'autre. Ainsi, pour progresser, pour avoir envie d'aller plus loin, l'enfant a besoin de découvrir, accompagné par l'adulte, le fruit de son effort. 

Oh, me direz-vous, l'abondance de fruits, sa qualité, ne sont pas toujours le résultat d'un dur labeur.

Il y a d'autres paramètres tels que celui de la qualité du terrain, du temps, des prédateurs… 

Alors, il y a les détracteurs de la notation traditionnelle, ceux qui affirment que noter l'enfant c'est l'enfermer dans un sentiment d'échec en comparaison avec celui qui réussit ou c'est au contraire gonfler le sentiment de toute-puissance du bon élève face à celui qui est plus en difficulté. 

Hélas, on le sait bien, la note a bon dos et elle est devenue au fil du temps, responsable de tous les sentiments d'infériorité, de tous les complexes et rejets de l'école. Elle est devenue aussi l'aiguillon qui, semble-t-il, a contribué à la surdimension du « moi » de ceux et celles qui ont gardé, au fil du temps la tête de « premier de la classe ».

L’itinéraire d'un enfant est plus complexe et pour continuer l'analogie avec la semence et le fruit, je souligne en effet que le coeur de l'enfant est comparable à celui d'un jardin. 

On y sème le meilleur mais on ne doit pas oublier qu'il faut travailler la terre, la défricher, la soigner. Il faut aussi préserver la semence des prédateurs et puis arroser le fruit, le traiter parfois… 

Alors il y a la note, la pesée au moulin, qui va déterminer si la récolte correspond à ce qui avait été attendu et parfois, le compte n'y est pas. La note n'est pas bonne. Assurément, on ne condamne pas pour autant l'agriculteur, mais on essaye de faire avec lui le bilan pour découvrir comment il va pouvoir optimiser son travail et repérer ce qui l'empêche d'avoir une récolte aussi abondante que son voisin. 

Mais récolte abondante aujourd'hui ne présume pas de celle de l'année suivante. Il faut évaluer, faire le bilan des compétences et pour cela on a besoin de notation. 

 

Ce n'est surtout pas pour humilier, pour exclure, pour sanctionner mais bien pour aller de progrès en progrès.

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